Bien, il me semble que pour améliorer par votre culture cinématographique, il faut que je parle aussi de nanard. Et vu que j'ai envie de vous faire déprimer encore plus que la rentrée, je vais vous parler, comme l'indique ma fiche... je vais vous parler, ...vous parler, ...vous parler ... du film Le Jour et La Nuit de BHL ????????!!!!!!!!!
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON, tout mais pas ça.
*Gorz active la machine à mise à mort*
*Gorz saute d'un ravin*
*Gorz se fait tirer dessus à la mitraillette*
*Gorz se noie*
*Gorz se fait seppuku*
*Gorz s'empoisonne au cyanure*
*Gorz se fait poignarder*
*Gorz se pend*
*Gorz se fait bouffer par des chiens*
*Gorz se fait brûler à mort au bûcher*
*Gorz se tue à cause d'une écharde*
*Gorz se fait écraser, compresser*
etc,etc,etc....
Personnage random: Veuillez excuser cette gêne momentané. Nous allons essayer de ranimer ce cher gorz à l'aide de films comme Terminator 2 et Ghostbuster. En attendant, on a envoyé Indiana Jones cherchait la fiche. Un Edit sera fait pour l'intégrer à ce scénar de série P.
EDIT DU 11 SEPTEMBRE:
Au cinéma, il y a des bons films, des films moyens, les mauvais films et ceux qu’on appelle des nanars. A l’origine, un nanar, c’est un objet médiocre et invendable. Dans le domaine du cinéma, il désigne un film ennuyeux, auquel on rattache la notion de « drôle car mauvais ».
J’ai déjà parlé d’Ed Wood, considéré comme le maître des erreurs du cinéma. Pour vous donner un exemple concret, dans Plan 9 from Outer SPace de Ed Wood, plusieurs erreurs sont visibles. La plus visible étant celle où on passe de la nuit au jour dans une même action (par exemple, une fille se fait pourchasser par un mort en plein milieu de la nuit. Scène suivante, le mort sort de la forêt, et il fait jour. Scène suivante, la fille court en pleine nuit). Erreur également visible dans Alone in the Dark d’Uwe Boll. Malgré toutes ses erreurs, le film d’Ed Wood reste sympathique à voir (en vostfr, car je ne crois pas que la vf existe).
Phoenix et Plagoscur ont cité 2 films : Cineman (2009) et confession d’un dragueur (2001).
- Phoenix a écrit:
- Faudrait que je le voie, quand même. Juste histoire de. Ce film et celui d'Alain Soral. J'ai déjà vu Cinéman de Yann Moix, ça peut pas être pire... Si ? Si ?
Pour avoir vu ce matin Cineman, je comprends ce que tu veux dire. Le gros problème, à mon sens, c’est l’utilisation maladroite de certaines références (genre quand il parle de Robocop et Harry Potter), avec des mimiques de débiles (scène d’intro), mais surtout l’utilisation d’un scénario déjà vu et revu, mal adapté où on suit l’évolution du personnage principal via des scènes dont on a aucun intérêt (des points vraiment mauvais). Néanmoins, tout n’est pas sombre. Le film propose des blagues sympathiques (j’ai bien aimé le gag où Dubosc te lâche qu’il a été sous-titré au directeur), malgré un jeu d’acteurs en tuant pas mal, ainsi que des références adaptés (les 2 scènes provenant de films de Méliès par exemple).
- Plagoscur a écrit:
- Faudrait que je voie si ça égale le génie formidablement inexistant de Confession d'un dragueur de Soral. :/
Pour l’avoir vu ce matin (oui, j’ai regardé 2 films pour pouvoir comparer), je comprends aussi ce que toi et Phoenix voulaient dire. C’est plat, trop répétitif et on a envie de foutre des claques au connard qui donne des conseils de dragues.
- Phoenix a écrit:
- T'as sérieusement aucune honte, mec.
J'ai eu peur au début, j'ai crû que t'allais faire une fiche sur ce... Film (?) au début. xD
J’aime beaucoup tes 3 points de suspensions. Car voyez vous, si l’on critique Plan 9 from Outer SPace, Cineman et Confession d’un dragueur, c’est 3 films sont des chefs-d’œuvre.
Sans déconner, ce sont des chefs-d’œuvre, comparé au … truc, le machin qui se fait appeler film. Parce que si on considère Ed Wood comme le plus mauvais réalisateur de l’histoire, ses films sont excellents comparé à ce que nous a pondu BHL. Alors je crois que j’ai plus le choix, Ladys and Gentleman, the show must go on, avec le plus mauvais film réalisé en France : Le jour et la Nuit.
Avant de vous parler de ce film, intéressons à l’auteur.
Bernard-Henry Lévy
Selon wikipedia, Bernard-Henri Lévy, souvent désigné par ses initiales BHL, est né le 5 novembre 1948 à Béni Saf. C’est un écrivain, philosophe, cinéaste, romancier, blablablablabla. Depuis la parution de son premier essai La Barbarie à visage humain en 1977, il est une figure influente de la scène politique, philosophique, médiatique et littéraire française et ….
Mais on s’en fout. De toute façon, on connait BHL que pour 2 choses : son implication dans la guerre en Lybie et le fait qu’il se soit fait ENTARTER LA GUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUULE.
Bref, fier de son érudition, il nous a laché la bouse suivante :
Le Jour et la Nuit (1996)
Résumé wikipedia : Écrivain vieillissant, Alexandre (Alain Delon) vit en monarque au fond du Mexique. Entouré de sa cour (personnages étranges et mystérieux), il trompe l'ennui par l'alcool, la boxe, les femmes et la montgolfière. Désireux d'acquérir les droits d'adaptation du premier roman de l'artiste, le producteur Filippi (Karl Zéro) et son actrice Laure (Arielle Dombasle) arrivent bientôt dans la vie de l'auteur célébré. Alexandre et Laure vont, peu à peu, se rapprocher et déclencher au sein de la communauté les passions les plus extrêmes.
Alors pour moi, le vrai scénario c’est : Toto l’asticot (ou random chauve binoclard, comme vous préférez) souhaites percer dans le cinéma. Il va pour cela essayer de convaincre ce qu’on pourrait qualifier d’ivrogne cocu à l’aide d’une actrice à lui vendre.
Le film a été un échec commercial et critique retentissant. Voici pour vous quelques critiques de ce film :
"Le plus mauvais film français depuis 1945" - Les Cahiers du Cinéma
"BHL pédale dans le guacamole" - Libération
"Je suis allé à la séance de 18 h, deux heures plus tard, j'ai regardé ma montre : il était 18 h 20" - Libération
"C'est comme si un mauvais génie avait poussé BHL à justifier l'hypothèse de l'imposture. S'il ne cesse de clamer que le cinéma lui offre une nouvelle vie, artistiquement pourtant son film est un suicide." - Les Inrockuptibles
"C'était très mauvais. [...] (BHL) est loin d'être bête. Il est intelligent et même subtil. Mais il a fait le film le plus con de l'année. Le plus grave c'est que tout le monde le lui a dit mais il refuse de le croire. Il pense qu'il est en avance." - Claude Chabrol
"Disons-le sans agressivité : tout amateur de cinéma peut continuer à constater l’étendue du désastre du simple point de vue de la fabrication : pas de cadre, pas de direction d’acteurs, un montage à la truelle, un enfilage de clichés sur la mort, la création, le Mexique et les montgolfières. Aucun intérêt." - Les Inrockuptibles
"Baudruche gonflée comme la montgolfière d'Alain Delon, époustouflant d'arrogance, de laideur et de niaiserie, Le Jour et la Nuit tient aisément et sans pâlir son rang de nanar de compétition" - Nanarland
« J'ai changé d'avis en voyant les dommages que Bernard-Henri Lévy pouvait causer au monde du cinéma. Je me suis dit, tu dois y retourner, tu ne peux pas laisser faire ça » - Emir Kusturica
Bref, vous l’aurez compris, on a affaire à un poids lourd du genre.
Alors pourquoi ce fiasco ? Trop de raisons :
1 : Un scénario imbouffable et sans la moindre logiquePremier problème du film : les scènes n’ont aucune logique entre elle. Genre Arielle Dombasle qui entre dans une Eglise (pourquoi ? Aucune idée) où il y a un Jésus crucifié déguisé en prostituée. Elle voie le prêtre (sans lui parler) et se casse. Et c’est quasi ça tout le temps. Vous ne comprenez vraiment rien au scénario : Vous avez une intrigue principale qui va dans tout les sens, et une intrigue secondaire mal narré.
Autre exemple : dès le début du film, vous avez une scène de cul. Et pendant que monsieur fait son affaire, y a une femme qui entre et ils discutent peinard pendant qu’il continue son action. Après, je ne sais pas quel genre de philosophie BHL a étudié, mais ça devait pas être la même que moi.
Mais bon, la palme revient à Alain Delon et sa montgolfière. Il a vraiment l’air d’un mongol fier dedans, a maté les soutien-gorge avec sa jumelle.
Cinéman et Confession d'un dragueur ont au moins le mérité d’avoir un fil conducteur, une logique, un scénario compréhensible.
2 : Un jeu d’acteur … attendez, y a un jeu d’acteur ?Sérieux, Alain Delon joue dedans et malgré son expérience, on a l’impression de voir un amateur. Les acteurs sont soit à la limite de la dépression, soit en font des caisses (Karl Zéro) soit il joue comme si ça les faisait chier.
A noter qu'on a aussi droit à un lot ahurissant de personnage uniquement là pour combler le vide.
3 : Des erreurs à foisonEntre les effets spéciaux dégueulasses, les beaux décors rendu moche par les immondices du scénario et des acteurs, je crois qu’on va droit vers une génération de suicidaire.
Admirer le faux raccord suivant (vers 12m 09):
https://www.youtube.com/watch?v=UCff-qS6frg#t=12m0sTu la vois, tu la vois plus et la revoie. Z’ont été trop cons pour voir qu’y avait aucune logique dans le plan ou quoi ? Même Ed Wood l’aurait pas fait celle-là.
4 : Sa finSa fin, si vous tenais jusque là, est limite une punition pour avoir osé avoir la patience de regarder le film jusqu’au bout. Elle a rien de bien logique et était un peu visible à des kilomètres. Il y a pas de paradoxe dans cette phrase, juste qu’une partie est WTF et l’autre est pompé.
La méthode Alain Delon pour voir le film jusqu'au bout (partagera pas, malgré la regard de la dame:
5 : Sa durée1 heure et 50 minutes. Cineman et Confession d'un dragueur duraient que 1H30 eux.
A noter que BHL a sorti un autre film, Le Serment de Tobrouk, qui est plus un documentaire d’autoglorification. Alors je vous aime bien, mais pas question de le voir.
Bon je vous quitte pour me remettre de ces émotions via un pteit dodo